Numérique dans la lutte contre le terrorisme.
I. Définition des termes.
1. Définition du numérique.
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Les technologies numériques réinventent notre société en investissant progressivement tous les domaines de notre vie quotidienne et tous les secteurs de l'économie. De l'innovation médicale à la mobilité, en passant par la communication, l'industrie, la sécurité, le traitement de l'information, le développement des loisirs... le numérique est partout, révolutionnant nos manières de produire et d'interagir avec notre environnement.
Le numérique est un langage, un code constitué de suites de nombres représentés en système binaire par des groupes de 0 et de 1. Ce langage est utilisé par différents équipements conçus pour le comprendre, comme les ordinateurs, les tablettes, les appareils photo, les caméscopes, les écrans de télévision... Il produit également des informations comme des photographies, des films, de la musique... Il permet aux machines de communiquer entre elle grâce aux programmes informatiques que sont les logiciels.
2. Définition du terrorisme.
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Idéologie, mais surtout ensemble d'actes violents et illégaux commis avec l'objectif de provoquer un climat de terreur au sein de l'opinion publique ou d'ébranler la force d'un gouvernement ou d'un groupe. La cible peut être nationale ou internationale.
De quelle manière le numérique contribue-t-il au développement du terrorisme ?
II. Numérique et terrorisme : comment le terrorisme participe au développement du terrorisme ?
En effet, l'environnement numérique est aujourd'hui utilisé par les terroristes pour:
-Publier de la rhétorique et des vidéos extrémistes.
-Créer des relations avec les personnes les plus réceptives à la propagande, et solliciter leur soutien.
- La portée d’Internet offre aux organisations terroristes et à leurs
sympathisants un vivier mondial de recrues potentielles. Les cyberforums à accès restreint offrent à ces recrues un lieu où s’informer sur les organisations terroristes, leur
apporter leur soutien et participer directement à des actions en vue d’objectifs terroristes.
III. Comment le numérique peut être utilisé pour lutter contre le terrorisme?
D'abord, la sécurité internationale passe par la régulation des grands principes régissant les infrastructures, mais également des contenus illicites diffusés sur internet. Il faut interdire voir bloquer toute diffusion d'article de type radicalisant.
Ensuite, permettre aux officiers de police juridiciaire la faculté de requérir sur autorisation du procureur, toute personne qualifiée pour mettre au clair et décrypter les données chiffrées.
Aussi, améliorer les conditions matérielles des enquêteurs en adaptant les modalités de la perquisition d'un système informatique.
Culture et démocratie: comment concilier les deux dans le cadre de la cohésion sociale ?
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La démocratie est en faite une culture occidentale empruntée par les dirigeants africains mais qui est appliquée de façon "brute".
Cependant, existaient en Afrique des manières de gouvernance propres aux africains et qui faisaient l'harmonie des peuples.
Pour une cohésion sociale, dans le cadre de cette dualité de type gouvernemental, il faudra observer un certain nombre de principes.
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Pour concilier les deux notions dans le cadre de la cohésion sociale, il faut:
- Relativiser la notion de démocratie en la rendant souple et adaptable aux cultures existantes.
- Enseigner les principes démocratiques aux populations afin de prévenir les éventuelles incompatibilités culturelles qui peuvent résulter de son application.
- Appliquer les principes de base qui ont servi à harmoniser les contrées africaines et pour lesquels elle a été adoptée et qui ne vont pas à l'encontre des valeurs sociales africaines car quelque soit ses vertus, elle n'est pas plus propice à l'Afrique que les cultures africaines.
- Éviter de se baser sur la démocratie pour faire passer les intérêts personnels au détriment de ceux communautaires.
En clair, la démocratie doit être un instrument pour renforcer les cultures africaines et non le lieu de faire<<table rase >>des valeurs sociales et par conséquent, c'est elle qui doit être adaptée à la culture.
Soyons actrices de la citoyenneté responsable : quels moyens mettre en place?
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La citoyenneté au sens strict constitue le lien juridico-politique liant un individu à un État.
Il donc au sens large d'une personne assujettie aux maximes, au principes, aux règles du vivre ensemble existants et prônées par sa société.
I- Notion et état des lieux au Burkina Faso.
1- Notion
La citoyenneté comme sus-cité demeure le critère essentiel rattachant un individu à un État. C'est en vertu de ce critère s'il lui est reconnu par la Loi fondamentale de cet État, qu'il pourra ainsi jouir de ses droits et être tenu à des obligations.
Qui plus est, il s'agit du respect des valeurs républicaines, des vertus de la société, par le citoyen.
2- État des lieux de la citoyenneté au Burkina Faso.
De plus en plus nous remarquons une croissance des actes d'incivisme au Burkina-Faso. Avec la jeunesse, l'insurrection populaire des 30 et 31 Octobre.
L'incivisme a subit une normalisation au sein de la société burkinabé. Une chose banale à laquelle plusieurs sont les burkinabé qui s'y adonnent.
Le défi réel du Burkina en ce 21 ème siècle, siège encore dans l'éradication de cet incivisme qui ne dit pas son nom, de cette désorientation continue.
II- Stratégies pour une citoyenneté responsable au Burkina Faso.
1- Au plan sociopolitique.
Pour une citoyenne responsable, il faut: -promouvoir une culture de la citoyenneté en privilégiant le dialogue avec l'ensemble des composantes sociales.
-sensibiliser les populations sur les droits humains, la culture de la tolérance et de la paix, le respect de la personne humaine et de l'environnement.
- Enseigner les valeurs citoyennes aux enfants dès le bas âge.
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2- Sur le plan juridique.
-L'adoption de projet de lois portant répression de l'incivisme,
- L'adoption de projet de Lois portant création d'instituts de formation en Leadership en civisme.
Propositions de solutions pour le vivre ensemble au Burkina Faso: Comment le numérique peut y contribuer?
Dans un monde de plus en plus contrôler par les TICS, la question de la vie privée des jeunes et même des citoyens en général devient facilement accessible. Au jour le jour, nombreux sont ces personnes qui postent de leurs images , de leurs vidéos , qui partagent leur vie en tant réel.
Problème psychologique ou tendance ?
Ce phénomène qui se répercute tout azimuts dans les contrées africaines est la source de nombreuses questions essentielles .
Interrogeons nous d'abord sur la racine réelle de ces maux avant d'en élucider les conséquences . Aussi sera -t- il intéressant d'établir le rapport existant entre ce précédent postulat et le vivre ensemble.
I) Les origines ou causes de l'attachement au TICS.
Aujourd'hui la plupart des jeunes élèves ou étudiants demeurent enlisés dans cette tentation des TICS .
Et cela s'explique par diverses raisons existantes dont entre autre la mode.
En effet être à" la page" constitue une préoccupation essentielle ou dirons nous obligatoire par cette jeunesse qui confond obsession Aux réseaux sociaux et être à l'ère du numérique.
Faire une minute voir une heure sans avoir accès à son compte whatsapp ou twitter devient inadmissible par cette frange jeunesse qui résume tout et en effet tout leur vécu à ces réseaux sociaux.
Cela s'explique aussi , par ailleurs , par le manque d'initiation à leur usage par les éducateurs de ces derniers. Rappelons qu'avec internet aujourd'hui l'on a facilement accès à tout. Chose, qui favorise une auto-éducation des protagonistes à la longue désolante
.
II) Les répercussions socio-politiques.
De prime abord , on pourrait faire cas du désintérêt du jeune adulte , à la découverte de son environnement réel. Se limiter à l'usage arraisonné et exagéré de l'Internet conduit inéluctablement a un handicap , celui de l'incapacité de ce dernier à transposer son esprit outre le monde numérique ayant ainsi comme seul élément didactique et ludique l'Internet.
Par ailleurs , légions sont ces jeunes qui font des réseaux sociaux le lieu par excellence des parjures et injures sur certaines personnalités politiques influentes.
Usant d'une désinformation aux fins d'une calomnie , ceux ci portent atteinte ainsi a l'ordre publique et dans le pire des cas à la question du vivre ensemble.
III) Le numérique et le vivre ensemble.
Dans la mesure où les critiques et calomnies faites sur les réseaux sociaux à l'attention de certains leaders politiques devient un vécu quotidien , la cohésion sociale ou dirons nous le vivre ensemble prend d'un coup.
Se répercutant dans les milieux politiques , d'abord. Force est de constater , le nombre de paroles cyniques et le langage dépravé dont certains jeunes font usage dans les réseaux sociaux pour "défendre" ou "dénigrer" ces leaders. Moyennant le plus souvent de l'argent , cette pratique est devenu un métier auquel beaucoup y voit leurs intérêts.
Les citoyens ordinaires n'y sont pas épargnés dans la mesure ou des lynchages d'artistes ou de personnes accusées à tort deviennent l'apanage de ces réseaux sociaux. Choses qui ne peuvent créer qu'une distorsion des préceptes de bienséance , de vivre ensemble longtemps argués par nos ancêtres.
D'où la nécessité d'une réelle sensibilisation sur l'usage de ces outils du numérique à la frange jeunesse, pour former des Hommes actifs et raisonnables et non des Hommes passifs et arraisonnables pour un meilleur vivre ensemble.
Le numérique peut être considéré aujourd'hui comme étant le moyen par excellence pour transmettre et éduquer les populations sur l'intérêt et la valeur du vivre ensemble. Aujourd'hui, très peu de couches sociales n'ont pas de télévision ou de poste radio. À travers les émissions inter-actives, les reportages , les magazines , on peut participer aisément à la formation des citoyens sur les valeurs du vivre ensemble.
CRISE SÉCURITAIRE AU BURKINA-FASO : QUELLES STRATÉGIES POUR UNE MEILLEURE RÉSILIENCE DES FEMMES ?
I) ORIGINES.
Le terrorisme est le fait d'user de la violence pour l'atteinte d'objectifs idéologiques, politiques ou économiques.
De plus en plus nombreux sont les jeunes qui s'adonnent à cette pratique ou dirons nous sont contraints à y rester.
La pauvreté, la haine a l'égard du gouvernement, l'absence de la puissance publique, la radicalisation demeurent des raisons justifiant l'essor d'un tel fléau dans un pays comme le notre.
Mais à priori , la sensibilité de nos frontières, le climat politique et social préoccupant, antérieurs à la transition politique de 2015, ont suffit à favoriser la formation d'un tel fléau.
Assimiler le terrorisme au vol , à la volonté de répandre un islamisme à tout égard constitue une thèse. Mais aujourd'hui la source ou plutôt les sources des financements de ses pantins demeurent score floue.
L'heure est à un épurement, un nettoyage une lutte sans merci.
Quand est - il des mesures déjà mises en vigueur par le gouvernement ?
II) Examen des solutions préconisées par l'État.
Précisons que notre pays le Burkina-Faso , n'était pas militairement et politiquement préparé à affronter cette tragédie.
Ainsi des politiques et une série de mesures dans la plupart des cas inefficaces furent à l'ordre du jour.
- Il s'agit entre autre de l'envoi des troupes à des fins de sécurisation.
- de partenariats militaires entre la France et le Burkina-Faso, ainsi que des puissances européennes ( Allemagne....)
- Collaboration avec les mouvements d'autodéfense
- Adoption' d'un budget pour l'armée.
- Création de structures pour prôner le vivre ensemble etc
Il faut noter que ces différentes séries de mesures en général sont budgétivores et manquent d'impacts réels.
A ce jour une loi a été votée pour prohiber toute diffusion d'images montrant des soldats tombés au front.
Aussi la logistique et l'expertise est-elle insuffisante pour en venir à bout de ce phénomène.
Même si un regroupement d'État a vu le jour beaucoup reste à faire quant à la consolidation et à l'acquisition du financement nécessaire à la lutte.
La contribution de chacun et de tous en l'occurrence les citoyens demeure obligatoire pour éradiquer ce mal qui mine , et sape le vivre ensemble.
La contribution de la gente féminine dans ce cas de figure est sans appel.
III) Responsabilités de la gente féminine.
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En tant que reflet de l'image de la société et par extension du vivre ensemble, le rôle des femmes est unique et aussi dense qu'on ne puisse s'imaginer.
- A travers les différentes associations et regroupement, elles ont à charge de sensibiliser la population sur les conséquences, la prévention et la lutte d'un tel fléau.
- Par ailleurs , ce sont les éducatrices par excellence dans les différentes familles où commencent la vraie éducation, la véritable sensibilisation des enfants qui constitue l'avenir de la Cité..
- Elles peuvent proposer des programmes de lutte contre le terrorisme, car l'on sait que nombreuses sont celles qui sont cadres dans l'armée , le secteur privée , ....
- Pour celles dont les époux sont au front elles sont des sources de motivation pour ces derniers.
- Les femmes doivent être au début du processus de lutte et aussi à la fin car , pour mémoire elle constituent plus de 50% de la population.
- Dans les campagnes beaucoup sont les premières à être témoins de ces attaques, organiser un échange avec ces dernières servira à parfaire les méthodes de lutte.